
Pour bien des enseignantes et des enseignants, les conflits en classe mobilisent leur temps et leur énergie au détriment des missions de l’école. Confits avec des élèves, entre élèves, avec des parents, parfois aussi avec des collègues: autant de situations parfois difficiles, compliquées à gérer et faisant même à l’occasion douter de son choix professionnel.
Et pourtant, les conflits sont indissociablement liés à toute vie en société.
Cet ouvrage permet de comprendre ce qui se joue dans les conflits, pour agir avec justice et justesse sans se laisser happer par des affrontements stériles, en développant des attitudes et des stratégies permettant autant que possible de rester à l’écart de la violence et rester en lien avec les élèves, mais aussi les parents et les collègues.
Cet ouvrage met en évidence le fait que si les conflits sont indissociables de toute vie sociale, il est néanmoins possible d’y faire face sans renoncer à un enseignement de qualité. Oser les conflits, comprendre ce qui s’y joue, développer des attitudes et des stratégies qui évitent la violence mais permettent de construire ensemble sont essentiels pour construire son autorité et développer un climat sain soutenant les apprentissages des élèves.
Les conflits à l’école : agir avec justice et justesse. 258 pages, CHF 27.-

Les relations entre l’école et la famille sont parfois émaillées de tensions. Quand les choses ne se déroulent pas comme prévu, les entretiens entre parents et enseignants tiennent parfois davantage du sport de combat que du partenariat, comme prôné par les textes scolaires et demandé par les associations de parents d’élèves. Pourtant, malgré les expériences négatives passées ou les récits catastrophiques qui circulent, il est souvent possible de créer des ouvertures favorisant une collaboration constructive. Comprendre les enjeux des relations entre l’école et la famille, poser les bases pour établir et développer une confiance réciproque, ainsi qu’apprendre à préparer, structurer et conduire les entretiens sont les différents thèmes abordés tout au long des chapitres de ce livre.
Ces éléments porteront leurs fruits au travers d’une écoute active, attentive autant aux objectifs communs qu’aux points de vue divergents. Parfois, ce sont justement ces divergences qui permettent d’élargir sa compréhension de la situation pour prendre en compte les besoins et contraintes des uns et des autres. Lorsque chacun joue son rôle et respecte celui de l’autre, alors la coopération devient possible et profitable.
Que vous débutiez dans l’enseignement ou que vous ayez déjà une grande expérience, cet ouvrage sera votre allié pour instaurer une relation de confiance solide avec les parents d’élèves. Et si vous êtes parent, il vous aidera à vous préparer en prévision d’un entretien pour accompagner au mieux le parcours scolaire de votre enfant.
Se préparer à un entretien avec des parents d’élèves. Enjeux et conseils pratiques pour les enseignants. 112 pages, CHF 22.-
En vente dans toutes les librairies

Peut-on prévenir les conflits ? Faut-il prévenir les conflits ? Aussi surprenant que soit la réponse, elle est négative. En effet, vouloir les éviter ou les éliminer est non seulement impossible, mais cela conduirait très directement à la violence.
Cet ouvrage vise non pas à empêcher les conflits, mais à les apprivoiser, à les traverser, tout en évitant de se faire happer par l’animosité qui, trop souvent, se rajoute au désaccord, conduisant à des affrontements pénibles et stériles.
Ce livre se présente comme un manuel, visant d’une part à mieux comprendre ce qui se joue dans un conflit et, d’autre part, à développer des attitudes et des stratégies pour rester, dans la mesure du possible, à l’écart de la violence et construire et rester en lien avec autrui malgré les divergences.
Les conflits, c’est la vie : oser les désaccords et avancer quand même. 300 pages, CHF 25.-

Les relations parents-enseignants semblent n’avoir jamais été aussi vives qu’aujourd’hui et les récriminations des uns concernant les autres aussi amères. Du côté des enseignants, les reproches visent certains parents jugés trop absents et n’assumant pas leur devoir d’éducation; ou d’autres, qualifiés au contraire de trop intrusifs, qui se mêlent de plus en plus de la vie scolaire, contestent les notes ou les sanctions, critiquent ouvertement les enseignants, voire les harcèlent.
De la part des parents aussi, les critiques sont sévères. Confrontés à des programmes sans cesse renouvelés, aux nouvelles méthodes introduites, à des façons d’évaluer et d’orienter les élèves difficiles à comprendre, forcés même d’accepter des décisions auxquelles ils n’adhèrent pas, leur agacement est encore multiplié lorsqu’ils doivent parfois constater les manquements ou l’incompétence de certains enseignants, sans pouvoir rien y changer.
Comment comprendre que des personnes censées collaborer étroitement à l’instruction et au développement des enfants en viennent à se combattre et à se disqualifier mutuellement, en s’accusant de tous les maux? Comment éviter de tels dérapages, anticiper l’apparition des problèmes et des conflits? Comment intervenir dans ce champ miné pour rétablir une base de confiance et de coopération?
Parents et enseignants : de l’affrontement à la collaboration. 375 pages, CHF 19.-

Le métier d’enseignant sollicite de manière importante la subjectivité de celui qui l’exerce. La recherche clinique entreprise pour aborder ces questions a exprimé et qualifié cette dimension importante de l’activité au travers de la notion d’investissement subjectif. L’analyse de discours de 16 enseignantes et enseignants de la scolarité obligatoire vaudoise commentant leur propre activité lors d’entretiens d’autoconfrontation permet de rendre compte des interactions de leur subjectivité avec leur activité. Elle met en évidence que la personne qui enseigne n’est pas toujours consciente de ce qui la mobilise dans sa subjectivité. Son investissement subjectif y apparaît dans un double mouvement : s’investir dans son activité et être investi par l’activité et son environnement. Dans cette dynamique, la possibilité de donner sens, de mettre en intrigue les événements qui constituent l’activité, et d’exprimer son agentivité, c’est-à-dire la capacité à faire advenir les événements souhaités, sont autant d’éléments cruciaux déterminant l’investissement subjectif.
À partir de nombreux propos des enseignants qui ont participé à la recherche, l’ouvrage met en évidence les enjeux importants de l’activité enseignante marquée par une complexification et une intensification croissantes.
S’investir dans son travail : les enheux de l’activité enseignante. 289 pages, CHF 49.-